samedi

Une république numérique?

Lors de mes innombrables voyages au coeur de l'hyper-eSpace, j'ai découvert un courant de pensée qualifiant de mythe l'usage d'internet pour tous.

"Aujourd'hui, malgré la catastrophe financière, les illusions culturelles prospèrent plus que jamais en induisant le mythe de la généralisation immédiate à tous les foyers et à tous les métiers, source d'amélioration des conditions de vie et de travail.

Diffuser à tous, le plus vite possible, les nouvelles technologies en général, et internet en particulier " est la base du discours technologiquement, culturellement et socialement correct, qui inspire, par exemple, le plan
"Pour une république numérique".

Parmi les mythes dénoncés nous retrouvons qu'Internet et les NTIC sont des outils:

  • dont l'apprentissage et l'utilisation sont facilement accessibles à tous,

  • auxquels aucun secteur professionnel n'échappe,

  • qui contribuent à l'amélioration des conditions de vie et de travail par le gain de liberté qu'ils procurent. Dans le même esprit, aucune entrave ne doit limiter leur développement,

  • qui abolissent le temps, faisant ainsi gagner du temps,

  • qui abolissent l'espace, donnant à chacun le don d'ubiquité,

  • qui contribuent à la mise en place de la société du savoir,

  • indispensables dans les entreprises car ils améliorent la productivité.

  • indispensables dans la société car ils renforcent la cohésion sociale.


Dit comme ça, ça paraît un peu lourd dingue. Pourtant, l'analyse de ce discours peut mener plus loin: au concept d'ergostressie, défini comme une tentative d'innovation pour favoriser la mesure et le partage du travail des cadres."

Je ne sais pas vous, mais après avoir dépassé mes premières impressions négatives, je trouve qu'il y a du juste dans ces idées... A suivre de plus près donc!


Sources:
Ergostressie
Cat@inist

dimanche

Un joli village calme du nom de Rebecq

Hier, je me suis fait casser la gueule sans raison.

Après avoir travaillé toute la journée sur chantier (démolition d'un mur, maçonnerie sur un autre mur, etc...) j'étais bien content de pouvoir profiter d'une petite soirée sympathique sur la place du village de Rebecq. Les fêtes de Wallonie battaient leur plein et j'ai ainsi pu assiter à plusieurs concerts. A noter, une reprise de Pixies rondement menée par un des groupes. Il manquait peut-être simplement une basse, parce que les Pixies sans Kim Deal, c'est plus vraiment les Pixies, ça s'appelle Frank Black. Soit... agréable moment, tout se passe bien jusque là.

Un peu plus tard dans la soirée, au stand de ravitaillement, j'ai assisté à une bagarre. Mes amis étaient occupés à commander des boissons et j'ai vu le serveur perdre son calme. Il a chopé un de mes amis qui s'est retrouvé par terre, non sans ramasser au passage quelques coups de pieds supplémentaires venant de badauds en manque d'exercice et d'action. Il faut dire que de donner des coups de pieds à un type étalé par terre fait monter l'adrénaline, sans courir le risques de manquer sa cible. Bref, on a cherché les lunettes de mon ami, qu'on a fini par récupérer en deux morceaux.

Là déjà, la situation avait dégénérée... Tout le monde était sur les nerfs. N'étant pas directement impliqué dans la bagarre, je suis allé au bar quelques minutes plus tard, faire part de mon incompréhension sur les événements qui venaient de se dérouler. Un des autres serveurs (le genre armoire à glace qu'on imaginerait plus volontiers comme sorteur ou dans la sécurité lors de fêtes publiques) a vu rouge immédiatement et m'a collé un pain aussitôt. Je n'avais pas prononcé un mot et me suis retrouvé plusieurs mètres plus loin la face collée au sol.

Complètement dégoutté par l'accueil chaleureux des fêtards de Rebecq je suis rentré chez moi... Maintenant je me demande si ça vaut la peine de porter plainte contre x...
Je vais aller me promener dans les rues de Bruxelles pour essayer d'oublier. C'est pas tous les jours "journée sans voiture".

mardi

Faut-il en rire ou en pleurer ?

dimanche

SDF

Ci-dessous un documentaire en 3 parties, réalisé par Sébastien Vixac. On y suit Jean-Marc, S.D.F. à Paris. Il a choisi d'habiter la rue, et ça fait 25 ans qu'il assume son choix. C'est très fort, mais en même temps quel est le but de cette démarche ? Faire la leçon aux passants qui ne prètent pas attention à lui (et autres SDF) ?
Un de mes amis m'expliquait qu'une pratique musulmane courante consistait à donner 10% de ses revenus aux plus démunis... Ca vous fait quoi à vous ?



Détente

Bonne écoute !


Strictmachine - Goldfrapp

samedi

Du sens des mots au choc des images : la sémiotique appliquée aux logos du web 2.0

Chers visiteurs, je suis heureux de vous retrouver!
Au programme, aujourd'hui, un peu de remue-méninges.
C'est quoi ça?
Dit rapidement, la sémiotique est l'étude des signes et de leur signification (pour en savoir plus).

Je suis tombé par hasard sur une étude sémiotique des logos du web 2.0. Nicole Pignier, qui signe l'article n'est pas particulièrement tendre vis-à-vis de la majorité des logos estampillés web 2.0. Utilisation des "... couleurs clichés actuelles...", "...sans originalité aucune et sans éveiller de question..." ne sont que quelques extraits librement tirés de l'analyse de l'auteur. Quelques rares logos sortent pourtant du lot. Comme quoi, tout espoir n'est pas perdu ;-)

Erreur de jeunesse pour le design web 2.0 ? Parce que pour ce que j'ai compris du web 2.0, c'est quand même l'ère de la communauté des savoirs et du partage des connaissances. C'est vrai qu'au fond, pourquoi ça ne transparaît pas dans les logos ? Pourquoi on a juste une impression de lustrage (des marques) ?

Si vous avez un avis, n'hésitez pas à le mettre en commentaire :-)